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Direction de l’Education et de la Formation
Programme d’apprentissage du français
en contexte multilingue
BI-GRAMMAIRE
WOLOF-FRANÇAIS
Amidou MAIGA
Responsable de projets
Aliou Ngoné SECK
Coordonnateur
Adjaratou O. SALL
Mamadou CISSE
Avec la collaboration de
Moussa DAFF et Louis-Jean CALVET
ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE
2
© LeWebPédagogique, 2009
www.lewebpedagogique.com/oif
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QUATRIEME PARTIE
La phrase
La phrase simple ................................................................................................... 4
La phrase déclarative ............................................................................................. 6
La phrase interrogative .......................................................................................... 8
La phrase exclamative ...........................................................................................10
La phrase injonctive ..............................................................................................12
La proposition indépendante ..................................................................................14
La proposition subordonnée complétive ...................................................................16
La proposition subordonnée circonstancielle .............................................................18
La proposition subordonnée relative ........................................................................20
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La phrase simple
Wolof Français
1. Texte
Góor gi dem na démb. Tey lay dellusi.
Moo dëkk fii. Ceeb lay jaay.
L’enfant mange une pomme. Il prend
ensuite une douche. Il va se coucher.
2. Constats
Séparons les phrases du 1. Texte par une
barre oblique. Chaque phrase commence
par quoi et se termine par quoi ?
Encadrons le verbe, soulignons de deux
traits le sujet et d’un trait le complément.
Que remarquons-nous ? Pouvons-nous
construire une phrase sans complément ?
Comment appelle-t-on les signes de
ponctuation suivants?
- Ceeb lay jaay?
- Moo dëkk fii!
Séparons les phrases du 1. Texte par une
barre oblique. Chaque phrase commence
par quoi et se termine par quoi ?
Encadrons le verbe, soulignons de deux
traits le sujet et d’un trait le complément.
Que remarquons-nous ? Pouvons-nous
construire une phrase sans complément ?
Pouvons-nous commencer la phrase par le
complément.
3. Règles
La phrase commence par une lettre
majuscule et se termine par un point, un
point d’interrogation ou un point
d’exclamation.
La phrase peut commencer par un sujet ou
par un complément.
La phrase peut avoir un complément ou
être sans complément.
La phrase commence par une lettre
majuscule et se termine par un point.
La phrase peut avoir un complément ou
être sans complément.
4. Exercices d’application
Je reconstitue les phrases dont les mots
sont en désordre.
ngooñ dafay xar lekk
mi.
Gis xale naa bi.
Dinanu Bambey suba dem.
Commençons la phrase par l’élément
souligné.
Nekkoon na Ndar.
Dama bëgg beneen woto
.
Je reconstitue les phrases dont les mots
sont en désordre.
gare pars à je la.
salue ses Khady parents.
sourit l’ enfant.
le il cultiver ira riz.
les dorment filles petites.
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5. Remarques
L’ordre le plus courant en français est
Sujet-Verbe-Complément.
6. Exercices de consolidation
Je réponds par une phrase.
Ndax Ngóor gor na garab gi ?
Lu tax dugul ci kaaru sëriñ bi?
Je réponds par une phrase :
Aimes-tu le couscous ?
Où se situe la maison ?
Comment est ton frère ?
7. Retenir
La phrase commence par une majuscule et
se termine par un point.
La phrase peut commencer par un sujet ou
par un complément.
La phrase commence par une majuscule et
se termine par un point.
L’ordre le plus courant en français est
Sujet-Verbe-Complément.
6
La phrase déclarative
Wolof Français
1. Texte
Bàjjen Nabu duggusi. Ñu daldi ko jox
cëram. Xalaatul dellu. Amatul kenn
dëkk ba.
Mor est le meilleur lutteur du pays. Il
entend les voix des filles à son
approche. Il ne les déçoit pas.
2. Constats
Séparons les phrases d’un trait vertical.
Répondons aux questions suivantes :
Ndax bàjjen Nabu duggusi na?
Mbaa jox nañu ko cëram?
Xalaat na dellu?
Am na kenn dëkk ba?
La première phrase est-elle vraie ou
fausse?
Quelles sont les réponses positives ?
Quelles sont les réponses négatives ? Que
remarquons-nous pour les réponses
affirmatives et négatives ?
Pouvons-nous faire des phrases
déclaratives en commençant par le
complément ?
Séparons les phrases d’un trait vertical.
Répondons aux questions suivantes :
Est-ce-que Mor est le meilleur lutteur du
pays?
Entend-il la voix des filles?
Les déçoit-il?
La première phrase est-elle vraie ou
fausse?
Quelles sont les réponses positives ?
Quelles sont les réponses négatives ?
Que remarquons-nous pour les réponses
négatives ?
Remplaçons ne…pas par d’autres mots.
3. Règles
Dans une phrase déclarative on dit quelque
chose qui est affirmatif ou négatif. Elle
commence par une lettre majuscule et se
termine par un point.
La phrase déclarative peut commencer par
un sujet ou par un complément.
Une phrase déclarative est affirmative ou
négative. Elle commence par une lettre
majuscule et se termine par un point.
4. Exercices d’application
Réponds aux questions suivantes.
Ndax liir dina wax? Gis nga weer wi?
La réponse est-elle une phrase affirmative
ou une phrase négative.
Dites si ces phrases sont :
- affirmatives ou négatives.
Les filles travaillent bien.
Le Sénégal n’a pas de frontière avec
l’Ethiopie.
Une hyène ne vit dans une maison.
Une maison a des fenêtres.
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5. Remarques
La phrase déclarative simple est constituée
en général de
Sujet-Verbe-Complément.
6. Exercices de consolidation
Transforme les phrases affirmatives
suivantes en phrases négatives puis
souligne la marque de la négation.
Garab gi laa daaneel. Lat Joor Ngoone Latir
a ngiy dund
Remplace la phrase affirmative par une
phrase négative.
Je vais au marché demain.
Khady a vu le mouton de son oncle.
7. Retenir
La phrase déclarative commence par une
majuscule et se termine par un point. Elle
est une phrase affirmative ou une phrase
négative.
La phrase déclarative commence par une
majuscule et se termine par un point. Elle
peut être une phrase affirmative ou une
phrase négative.
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La phrase interrogative
Wolof Français
1. Texte
Lu tax mu dugg fii? Xanaa dafa dof ?
Jaaxlewoo?
Est-elle rentrée? Pourquoi est-elle
venue ? Est-ce-que tu lui as donné
assez d’argent ?
2. Constats
Séparons les phrases par un trait vertical.
Par quel signe de ponctuation se terminent
les phrases ? Comment appelle-t-on ce
signe ?
Répondons aux questions du 1. Texte? Que
remarquons-nous pour les réponses?
Pouvons-nous remplacer lu tax par d’autres
mots qui permettent de poser une
question ?
Pouvons-nous remplacer xanaa par d’autres
mots qui permettent de poser une
question? Pouvons-nous répondre à la
première question par oui ou par non? Et à
la deuxième?
Séparons les phrases par un trait vertical.
Par quel signe de ponctuation se termine
les phrases? Comment appelle-t-on ce
signe ?
Répondons aux questions du 1. Texte ? Que
remarquons-nous pour les réponses?
Pouvons-nous remplacer pourquoi par
d’autres mots qui permettent de poser une
question ?
Examinons la première phrase. Où est place
le sujet ?
Pouvons-nous répondre à la première
question par oui ou par non? Et à la
deuxième?
3. Règles
La phrase interrogative est marquée par un
point d’interrogation. Elle peut comporter
ou non un mot interrogatif.
L’interrogation est totale si on a :
-une intonation interrogative
-les mots interrogatifs xanaa, ndax, mbaa.
La réponse à la phrase sera alors waaw,
ahankay, edéet.
L’interrogation est partielle si elle est
marquée par lu tax, kan, ku, fan, fu, nan,
nu, kañ, etc.
La phrase interrogative est marquée par un
point d’interrogation. Elle peut comporter
ou non un mot interrogatif.
L’interrogation est totale si on a :
-une inversion du sujet
-l’expression interrogative est-ce-que.
La réponse à la phrase sera alors oui, si, ou
non.
L’interrogation partielle est marquée par les
mots interrogatifs quand, pourquoi,
comment,
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4. Exercices d’application
Indique s’il s’agit d’une interrogation totale
ou d’une interrogation partielle.
Am na ku ñëw?
Fan lay ñibbi?
Kan mooy fanaan fii?
Mbaa gis nga kër ga?
Indique s’il s’agit d’une interrogation totale
ou d’une interrogation partielle.
Es-tu allée au marché hier? Pourquoi êtes-
vous revenus? va-t-il ? Quel âge avez-
vous ? Est-ce-que Moussa est venu?
5. Remarques
L’inversion du sujet n’est possible qu’en
français.
6. Exercices de consolidation
Pose des questions à partir des réponses
suivantes.
Waaw mën ngaa toog.
Dafa feebar.
Tuubaa la ñibbi.
Trouve des questions qui donnent ces
réponses.
Oui, nous avons bu du thé. Oui, il fait chaud
à Dakar. Je m’appelle Fatou. Il viendra
demain. Ils n’ont pas faim. Oui j’irai au bal.
7. Retenir
Une phrase interrogative se termine par un
point d’interrogation.
L’interrogation peut être partielle ou totale.
Une phrase interrogative se termine par un
point d’interrogation.
L’interrogation peut être partielle et totale.
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La phrase exclamative
Wolof Français
1. Texte
Aminataa ka rafet! A ka baax waay!
Ndaw soxna su tabe!
Quelle chaleur! Comme je suis fatigué !
Donne-moi de l’eau !
2. Constats
Séparons les phrases par un trait vertical.
Par quel signe de ponctuation se terminent
les phrases ? Comment appelle-t-on ce
signe ?
Supprimons ka et ndaw ainsi que le point
d’exclamation. Que remarquons-nous ?
Séparons les phrases par un trait vertical.
Par quel signe de ponctuation se terminent
les phrases ? Comment appelle-t-on ce
signe ?
Y a-t-il dans le 1. Texte des mots qui
marquent l’exclamation ? Soulignons-les.
Quelle est leur nature?
3. Règles
La phrase exclamative est caractérisée
par :
- les mots ka et ndaw
- le point d’exclamation (!)
La phrase exclamative se termine par un
point d’exclamation.
L’exclamation est marquée par l’intonation,
le déterminant exclamatif quel ou l’adverbe
comme.
4. Exercices d’application
1 La phrase est-elle déclarative ou
exclamative.
Faatu moo baax. Faatu moo ka baax ! Ker
gee ka yaa ! Garab gi daanu na. Garab gi
daanu na! Ndaw kër gu réy! Ndaw see ka
yaru !
2 Complète la phrase avec un mot
exclamatif ou avec l’intonation.
.......... rafet!
Xale bii moo reew.
Nafi dafa baax.
Complète avec un mot exclamatif ou avec
un signe de ponctuation la phrase.
.... il est bête
.... bon repas nous avons fait
Ce champ est vaste
… belle maison
5. Remarques
Le mot exclamatif ka n’accompagne qu’un
verbe d’état alors que ndaw accompagne
soit un verbe, soit un nom.
L’inversion du sujet n’est possible qu’en
français.
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6. Exercices de consolidation
Transforme la phrase clarative en une
phrase exclamative en employant ka ou
ndaw.
Baykat yi bég nañu. Ndox mi dafa bare. Àll
bi naat na.
Transforme les phrases déclaratives en
phrases exclamatives en utilisant un mot
exclamatif.
La journée est belle.
Il fait chaud aujourd’hui.
7. Retenir
La phrase exclamative se termine par un
point d’exclamation. L’exclamation est
marquée par les mots ka ou ndaw.
La phrase exclamative se termine par un
point d’exclamation.
L’exclamation est marquée par l’intonation,
le déterminant exclamatif quel ou l’adverbe
comme.
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La phrase injonctive
Wolof Français
1. Texte
Xoolal sa téere! Bindleen baat bi!
Nangeen indi kayit yi suba. Nanu
noppalu tey!
Prenez vos cahiers! Ouvrons les livres
à la page 25!
2. Constats
Séparons les phrases par un trait vertical.
Par quel signe de ponctuation se terminent
les phrases ?
Soulignons les verbes. Encadrons les
terminaisons des verbes. Que remarquons-
nous pour les verbes des deux dernières
phrases? Remplaçons les personnes des
verbes. Pouvons-nous avoir d’autres
personnes pour les deux premières
phrases ? Et pour les deux dernières
phrases ?
Transformons ces phrases à la forme
négative.
Par quel signe de ponctuation se terminent
les phrases ? Soulignons les verbes.
Encadrons les terminaisons des verbes.
Pouvons-nous avoir d’autres personnes?
Transformons ces phrases à la forme
négative.
3. Règles
Il existe deux sortes de phrases
injonctives : la phrase impérative et la
phrase obligative.
La phrase impérative est marquée par –al /
-leen à la forme affirmative.
La phrase obligative est marquée par na-
plus la marque de personne à la forme
affirmative.
La négation de la phrase injonctive est
formée par bu- plus la marque de la
personne.
La phrase injonctive comporte un verbe à
l’impératif.
Elle n’existe qu’aux deuxièmes personnes et
à la première personne du pluriel. A la
forme négative, on ajoute ne…pas,
ne…jamais, ne…plus au verbe.
4. Exercices d’application
Les phrases suivantes sont-elles
impératives ou obligatives ?
Taalal lamp bi!
Nanga fey boroom bitig bi!
Moor, ubbil bunt bi!
Nanu jëndi jën!
Transforme les phrases déclaratives
suivantes en phrases impératives
Tu prends ton petit déjeuner.
Nous regardons bien le tableau.
Vous cultivez vos champs.
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5. Remarques
Le mot exclamatif ka n’accompagne qu’un
verbe d’état alors que ndaw accompagne
soit un verbe et un nom.
La phrase obligative n’existe pas en
français.
6. Exercices de consolidation
Transforme les phrases déclaratives
suivantes en phrases impératives puis en
phrases obligatives.
Dangay nuyu sa maam. Dunu dellu sunu
kër. Mu xool xale yi.
Construis deux phrases impératives à partir
des verbes suivants :
travailler, finir, prendre.
7. Retenir
Il y a deux sortes de phrases injonctives :
la phrase impérative et la phrase obligative.
La phrase impérative est marquée par –al
/-leen à la forme affirmative.
La phrase obligative est marquée par na-
plus la marque de personne.
La phrase injonctive se construit avec un
verbe à l’impératif. Elle se termine par un
point d’exclamation.
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La proposition indépendante
Wolof Français
1. Texte
Gis naa sama nijaay, wax naa ko sa
nuyoo. Namm na la. Dina la seetsi te
dina fi yàgg.
Astou est contente car sa maman est
revenue. Je l’ai vue franchir le portail.
Elle ne m’a pas reconnue, elle est
pressée.
2. Constats
Séparons d’un trait vertical les phrases du
1. Texte.
Soulignons les verbes du 1. Texte.
Combien de verbes y a-t-il dans la première
phrase ? Dans la deuxième ? Dans la
troisième ? Séparons chaque phrase en
deux groupes. Par quoi sont reliés les
groupes ?
Pouvons-nous supprimer un des deux
groupes de la phrase ? La phrase a-t-elle
encore un sens ?
Séparons d’un trait vertical les phrases du
1. Texte.
Soulignons les verbes du 1. Texte.
Combien de verbes y a-t-il dans la première
phrase ? Dans la deuxième ? Dans la
troisième ? Séparons chaque phrase en
deux groupes. Par quoi sont reliés les
groupes ?
Pouvons-nous supprimer un des deux
groupes de la phrase ? La phrase a-t-elle
encore un sens ?
3. Règles
Une proposition indépendante se suffit à
elle-même ; elle peut former une phrase
qui a un sens. Une phrase peut avoir une
ou plusieurs propositions indépendantes.
On peut avoir deux types de propositions
indépendantes: les propositions
juxtaposées et les propositions
coordonnées.
Les propositions juxtaposées sont séparées
par une virgule. Les propositions
coordonnées sont reliées par une
conjonction de coordination : te, walla,
mbaa, waaye ou wànte.
Une proposition indépendante se suffit à
elle-même ; elle peut former une phrase
qui a un sens. Une phrase peut avoir une
ou plusieurs propositions indépendantes.
On peut avoir deux types de propositions
indépendantes: les propositions
juxtaposées et les propositions
coordonnées.
Les propositions juxtaposées sont séparées
par une virgule. Les propositions
coordonnées sont reliées par une
conjonction de coordination : mais, ou, et,
donc, or, ni, car.
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4. Exercices d’application
Sépare d’un trait vertical les propositions
qu’il y a dans ces phrases. Sont-elles
juxtaposées ou coordonnées?
Làmp baa ngiy tàkk, fey ko.
Gisuma Xujja te wootewul.
Demal jàngi mbaa nga sàmmi.
Sépare d’un trait vertical les propositions
qu’il y a dans ces phrases. Sont-elles
juxtaposées ou coordonnées?
La maison est grande et elle est agréable.
Il a beaucoup plu mais il fait encore chaud.
Sa petite sœur est revenue, elle leur a
offert beaucoup d’argent.
6. Exercices de consolidation
Construis une phrase juxtaposée et deux
phrases coordonnées.
Construis une phrase juxtaposée et deux
phrases coordonnées.
7. Retenir
Une proposition indépendante se suffit à
elle-même. On peut avoir deux types de
propositions indépendantes: les
propositions juxtaposées et les propositions
coordonnées.
Une proposition indépendante se suffit à
elle-même. On peut avoir deux types de
propositions indépendantes: les
propositions juxtaposées et les propositions
coordonnées.
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La proposition subordonnée
complétive
Wolof Français
1. Texte
Yaakaar naa ne liggéey bi baax na.
Bëgg naa mu liggéeysi suba.
Je crois que le bûcheron fera le travail
en une journée. Je veux qu’il vienne
demain.
2. Constats
Soulignons les verbes du 1. Texte.
Séparons les propositions des phrases.
Supprimons la deuxième proposition. La
phrase a-t-elle encore un sens ?
Supprimons la première proposition. La
phrase a-t-elle encore un sens ? Quel mot
introduit la première proposition
subordonnée ? Pouvons-nous remplacer ce
mot par autre chose? Y a-t-il un mot qui
introduit la proposition subordonnée de la
deuxième phrase? Pouvons-nous changer la
place de la proposition subordonnée ?
Soulignons les verbes conjugués du
1 Texte. Séparons les propositions des
phrases. Supprimons la deuxième
proposition. La phrase a-elle encore un
sens ? Supprimons la première proposition.
La phrase a-elle encore un sens ? Quel mot
introduit les propositions subordonnées ?
Pouvons-nous changer la place de la
proposition subordonnée ?
3. Règles
La proposition principale peut se suffire à
elle-même mais il y a une proposition
subordonnée qui dépend d’elle.
La proposition subordonnée est en général
introduite par un subordonnant.
La proposition complétive est toujours
complément d’objet du verbe de la
principale. Elle peut être introduite par les
conjonctions de subordination ne ou ni.
La proposition principale peut se suffire à
elle-même mais il y a une proposition
subordonnée qui dépend d’elle.
La proposition subordonnée est en général
introduite par un subordonnant.
La proposition complétive est toujours
complément d’objet du verbe de la
principale. Elle est introduite par la
conjonction de subordination que.
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4. Exercices d’application
Encadre les mots subordonnants, souligne
d’un trait les propositions principales et par
deux traits les propositions complétives
dans les phrases suivantes.
Dama yaakaar ne dafa dof.
Waatoon na ne Waalo du ko gis.
Dañoo gis ni dafay góorgóorlu.
Encadre les mots subordonnants, souligne
d’un trait les propositions principales et par
deux traits les propositions complétives
dans les phrases suivantes.
Je crois que la réunion a été annulée.
Nous avons appris que le train arrivera
dans une demi-heure.
Les chauffeurs veulent qu’on répare la
route.
5. Remarques
La proposition complétive n’a pas de
subordonnant si le verbe de la principale
est bëgg.
La proposition complétive est toujours
placée après la proposition principale.
6. Exercices de consolidation
Reconstruis la phrase à partir des mots
suivants :
dem naa yaakaar dina ne.
na bëgg suba Muusaa dellu.
Reconstruis la phrase à partir des mots
suivants :
reveniez veux que vous je demain.
a il marché dit que il va au.
7. Retenir
La proposition complétive est toujours
complément d’objet du verbe de la
principale. Elle est introduite par les
conjonctions de subordination ne ou ni.
La proposition complétive est toujours
complément d’objet du verbe de la
principale. Elle est introduite par la
conjonction de subordination que.
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La proposition subordonnée
circonstancielle
Wolof Français
1. Texte
Dafay nd bal ndax yaayam may na ko
xaalis. Bala mu koy may xaalis bi,
mokkal na ay lësoom.
Fatou est étonnée parce qu’elle n’a pas
retrouvé son livre. Elle l’avait laissé sur
la table quand elle partait.
2. Constats
Soulignons les verbes conjugués du
1. Texte. Séparons les propositions. Quelle
est la proposition principale ? Quelle est la
proposition subordonnée ? Encadrons le
mot qui l’introduit. Pouvons-nous le
remplacer par d’autres mots. Pouvons-nous
avoir d’autres propositions subordonnées
circonstancielles? Donnons des exemples.
Soulignons les verbes conjugués du
1. Texte. Séparons les propositions. Quelle
est la proposition principale ? Quelle est la
proposition subordonnée ? Encadrons le
mot qui l’introduit. Pouvons-nous le
remplacer par d’autres mots ? Pouvons-
nous avoir d’autres propositions
subordonnées circonstancielles? Donnons
des exemples.
3. Règles
Les propositions subordonnées
circonstancielles complètent le verbe de la
principale. Elles indiquent le temps, le lieu,
la manière, la cause, la conséquence, le
but. Ainsi nous avons diverses propositions
subordonnées circonstancielles:
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de temps est introduite par
bala, laata, bi/ba...
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de lieu est introduite par fi,
fa, fu
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de manière est introduite
par ni, na, nu.
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de cause est introduite par
ndax ou ndaxte, ngir, ndegem…
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de conséquence est
introduite par ba, kon, moo tax…
La proposition subordonnée
circonstancielle complète le verbe de la
principale. Elle indique le temps, la cause,
la conséquence. Ainsi nous avons
diverses propositions subordonnées
circonstancielles :
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de temps est introduite par
quand, lorsque, dès que
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de cause est introduite par
parce que, puisque.
_ la proposition subordonnée
circonstancielle de conséquence est
introduite par tellement…que, si bien que...
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4. Exercices d’application
Encadre les mots subordonnants, souligne
d’un trait la proposition principale et de
deux traits la proposition subordonnée
circonstancielle.
Xady dellusi na moo tax ma toog. Bi mu
gisee xale bi, xàmmee na ko. Gor nanu
garab gi ndax mu jebbi.
Encadre les mots subordonnants, souligne
d’un trait la proposition principale et de
deux traits la proposition subordonnée
circonstancielle.
Le lièvre arriva avant la tortue parce qu’elle
est lente.
Il a si bien travaillé qu’il a réussi à ses
examens.
5. Remarques
La conjonction de subordination de manière
ni ne s’emploie qu’avec le narratif (ma,
nga, mu…)
6. Exercices de consolidation
Complète les phrases suivantes. Quelle
proposition subordonnée circonstancielle
accompagne la principale ?
Dina dem laata ….. Damay jàng ndax….
moo tax mu ñëw.
Complète les phrases suivantes.
Quand le maître entre dans la salle...
Il a tellement couru que...
Il est fatigué parce que
7. Retenir
La proposition subordonnée circonstancielle
complète le verbe de la principale. Elle
indique le temps, le lieu, la manière, la
cause, la conséquence, le but.
La proposition subordonnée circonstancielle
complète le verbe de la principale. Elle
indique le temps, la cause, la conséquence.
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La proposition subordonnée
relative
Wolof Français
1. Texte
Naxal xale biy jooy. Ndaw si ma gis
mooy ndeyam. Dénk na ko góor googu
toog ca pénc ma.
Il a réparé la case qui s’est abîmée
pendant l´orage. La porte qui est en
bois s’est envolée.
2. Constats
Soulignons les verbes. Combien de
propositions avons-nous dans chaque
phrase ? Encadrons la subordonnée. Quel
mot l’introduit? Que remarquons-nous?
Quel mot la proposition subordonnée
relative complète-t-elle dans la phrase ?
Connaissez-vous d’autres pronoms relatifs ?
Dégageons la proposition principale.
Soulignons les verbes. Combien de
propositions avons-nous dans chaque
phrase ? Encadrons la subordonnée. Quel
mot l’introduit? Quel mot la proposition
subordonnée relative complète-t-elle dans
la phrase ? Connaissez-vous d’autres
pronoms relatifs?
Dégageons la proposition principale.
3. Règles
La proposition subordonnée relative est
introduite par un pronom relatif. Elle
complète un nom.
Le déterminant, porté par son marqueur
nominal, réapparaît dans la proposition
principale.
La proposition subordonnée relative est
introduite par un pronom relatif. Elle
complète un nom.
Les pronoms relatifs sont : qui, que, quoi,
dont, où, lequel, duquel, auquel, duquel).
4. Exercices d’application
Souligne dans ces phrases la proposition
principale et la proposition subordonnée
relative.
Jigéen ñiy liggéey ndaa yii, Fuuta lañu
dëkk.
Sér bu ñuul boobu xotteeku na.
Defaraat na bunt bi yàquwoon.
Dans ces phrases, encadre le pronom
relatif, souligne d’un trait la proposition
principale et de deux traits la proposition
subordonnée relative.
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5. Remarques
Le pronom relatif est constitué du marqueur
nominal accompagné d’un déterminant
défini simple, démonstratif ou relatif.
Les pronoms relatifs composés s’accordent
en genre et en nombre.
6. Exercices de consolidation
Reconstruis la phrase pour obtenir une
proposition principale et une proposition
relative.
xale dellu na nekkoon bi ci kër gi.
mayoon fas rëcc na wi ñu ma.
Complète les phrases suivantes et souligne
la principale
Le parc dont…
L'ami que…
Le village où
Les fleurs qui…
7. Retenir
La proposition subordonnée relative est
introduite par un pronom relatif. Elle
complète un nom. Le pronom relatif est
constitué du marqueur nominal
accompagné d’un déterminant défini
simple, démonstratif ou relatif.
La proposition subordonnée relative est
introduite par un pronom relatif. Elle
complète un nom.
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CONTACTS
OIF
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