SAVOIR VIVRE

Parler wolof détend l’atmosphère.

Pour exprimer un refus, ne dites pas non (déedéet / dé:dé:t) mais merci (jërëjëf / djpoeroedjoef)

On attache aussi beaucoup d’importance à la propreté et à une tenue vestimentaire décente. Le short est réservé à la plage. On peut le porter chez soi, mais pas dans la rue. Les femmes ne sont pas tenues de se couvrir de la tête aux pieds, mais plus elles se découvrent (port de la jupe courte par exemple), plus elles doivent s’attendre à des regards incommodants et incommodés.

Lorsqu’on va entrer dans une mosquée, on ôte ses chaussures. Les femmes en pantalon doivent prévoir un pagne qu’elles noueront autour de la taille. Les épaules doivent être couvertes.

La consommation de boissons alcoolisées doit se faire avec discrétion.

La main gauche est considérée comme impure. C’est donc avec la main droite qu’on salue, et qu’on remet un objet à quelqu’un.

Les retards sont parfaitement admis. Si vous avez un rendez-vous, vous devrez souvent attendre la personne à rencontrer. La notion de temps n’est pas la même qu’en Occident, et c’est parfois une bonne chose. N’oubliez pas qu’on se déplace beaucoup à pied et que les transports publics ne sont ni réguliers, ni ponctuels.

Dans les grandes villes comme Dakar, des gens pourraient, parfois de manière impertinente, vous proposer leurs services comme guides touristiques. Si vous n’êtes pas intéressé, déclinez l’offre en disant, par exemple : Baax na, ba beneen yoon / ba:kh na ba bènè:n yo:n –> Ca va, ce sera pour la prochaine fois. Vous ne les ferez pas lâcher au premier coup, mais il convient de garder son calme. Répétez par intervalles cette phrase, jusqu’à ce qu’ils s’en aillent. Le meilleur moyen pour éviter ces formes d’agression est de se faire accompagner par un Sénégalais que vous connaissez.